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samedi 8 octobre 2011

Le 10 juin 2011, dans la nuit du 4 au 5 octobre 1892, Paul Valéry, tandis qu’un violent orage faisait rage, prétend la légende, connut une grave crise existentielle, dont il sortit décidé d’abandonner la littérature, de ne plus écrire de poèmes, pour se consacrer à la vie de l’esprit : pendant vingt ans il ne publia aucun poème, se concentra sur l’expérience rationnelle d’être, explora son propre fonctionnement : « je suis monde, corps, pensées » (Analecta). Crise qui est panne dans le jeune système P.V., panne dont les causes furent multiples, dont on peut subodorer parmi celles-ci (c’est une appréciation personnelle) la mort de son maître à penser, Stéphane Mallarmé, et une détresse amoureuse : il fallut, donc, une vingtaine d’années pour réparer la panne, une longue réflexion sur la machine interne. Noircir des cahiers revint à explorer la machine défectueuse. C’est par ainsi qu’il avança :

« Je n’aime pas la littérature, mais les actes et les exercices de l’esprit. »

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« Un poème doit être une fête de l’intellect. »

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« La pensée doit être cachée dans les vers comme la vertu nutritive dans un fruit. »

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Le poème, en tant qu’acte et exercice de l’esprit, est une fête de l’intellect nutritive ?

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LE POÈME DOIT ÊTRE PENSÉ ET PENSÉE

???. . .


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