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samedi 28 mai 2011

~~~MNHUMEUR~~~MN
donc, du poète qui marche, immobilisé par la colère à contenir et le calme garder et la non-provocation provoquer et…,,,,… la grande peur, devant le cerbère domestique à un doigt de lui sauter dessus jusqu’à ce qu’un être humain ne le rappelle à l’ordre, que le poète véhémentement et vertement tancera. Reprenant marche, le poète songe à un poème fabriqué avec des signes de ponctuation, au sémantisme évident, voire agrémentés d’émoticônes, de symboles, de signes diacritiques ou de casseaux ; ces signes sont expressifs et font signe. Le poème « De la ponctuation » répond à la question « d’où vous vient votre inspiration ? » : d’un questionnement sur la ponctuation, né le jour d’une lecture du Traité de la ponctuation, de Jacques Drillon, longtemps il y a djà. Le poème est une ponctuation verbale, un temps fort : une marque de pensée ; la marque d’une pensée. La sérendipité d’internet aura déclenché : l’envie de travailler : et l’envie de travailler, le travail : et le travail, l’excitation : et l’excitation, la joie : et la joie, l’envie de chercher : et l’envie de chercher, d’expérimenter : et l’envie d’expérimenter, de se découvrir : et de se découvrir, d’aller de l’avant… Le poète au travail a du souffle grâce qu’il est un marcheur, par quoi ne manque pas d’air dans les poumons, et peut souffler à haute voix son poème comme il soufflerait dans le spiromètre et atteindrait une capacité pulmonaire au-dessus de la moyenne. Le souffle poétique est dans les poumons ; le poète est : pragmatique ; concret ; terre-à-terre.

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