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samedi 14 mai 2011

en parfaite et tranquille solitude du poète en marche travaillante qui mène à une intersection par quoi se rendre à l'évidence qu'il sera impossible, en suivant ce tracé-ci, comme voulu, d'atteindre une autre installation de Martine Diersé, la stèle « Mouvances », à la source de la Dunière ; en plan quelques minutes au milieu de l'intersection, dubitatif, mais guère long temps, le poète suivra d'instinct une indication de direction, celle de

 


pour des raisons hautement personnelles et intimes (qui se reconnaîtront) et ne seront mie révélées par souci de confidentialité subjective et d'objectivité conséquente à cet endroit de la marche d'écriture par laquelle le poète gagne encore en liberté de geste (d'écrire) et veut se rapprocher du concrétisme brésilien admiré non sans oublier de rester un sujet lyrique propulsé dans le monde en sujet parlant et prenant parole populaire et obstinément au moyen de poèmes et de textes et de livres qui = je (le poète). Se diriger vers la Croix du Loup, doncques, sous le soleil tapant, dans la chaleur, sans bouteille d'eau (oubliée), avec entrain, sur du velours (métaphore de la mousse), parmi les pins, entre les châtaigniers, malgré les chiens (aucune métaphore), porté par le nom de la destination choisie (voir photo) qui relie l'esprit marcheur à des données personnelles, se diriger vers la Croix du Loup ne porte vers rien sinon dans l'instant (ce qui s'écrit devient totale opération de mémoire mêlée d'imagination), mais stoppons cette phrase ici, elle prend mauvais chemin. Le poète prend des photos inintéressantes, le dira plus tard à J., Le poète prend des photos inintéressantes, le dira plus tard à J. qui voulait absolument les voir, des photos d'ânes, du mot « calabert » (« C'est un hangar dressé sur des troncs d'arbres non équarris. Le toit, autrefois en genêts tressés, est maintenant en tuiles ou tôles ondulées. C'est une remise pour le matériel agricole et le bois de chauffage. Dessous, est encore parfois suspendu la “chasière” où sèchent les tommes de chèvre sur de la paille de seigle. Dans un coin, la chaudière est utilisée pour faire chauffer la nourriture du cochon. Lors de la “tuade”, elle sert à la cuisson du boudin. C'est un abri suffisamment vaste pour que le paysan  puisse y effectuer les travaux d'hiver (tailler des piquets, fendre le bois de chauffage...) »), d’arbres morts, de chemins, de… etc.

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