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jeudi 28 avril 2011

12 avril 2011

Le 12 avril 2011, rien ne se précise, le poète prend place et se familiarise avec les lieux et doit appeler à lui les forces de la solitude et de l’exil (de son territoire familier d’écriture) (et de vie) ( : la forêt de Paimpont), il a établi une liste de titres qui forgeront les poèmes en bloc à venir dont il importera que chacun réponde à la question lancinante : « D’où vous vient votre inspiration ? » : « De la ponctuation » : premier poème au travail contre la notion d’inspiration et en faveur de l’homme dans toute son humanité volontaire. Au travail…

lundi 25 avril 2011

BLOCS (& Journal afférent) (La rêverie au travail III)

« Le poète fait du langage, en faisant le poème »

Decio Pignatari


« D’où vous vient votre inspiration ? »

XXX…



Le Journal

Gare de Rennes, au moment de descendre sur le quai 6 pour monter dans le T.G.V. Rennes-(Valence)Marseille (annoncé TGV à l’heure) à destination d’une résidence d’écriture à Saint-Apollinaire-de-Rias en Ardèche et réfléchir à la « rêverie au travail » et aller à l’encontre de l’inspiration et de sa notion en suivant les inflexions d’une réflexion discontinue parce qu’incertaine et tâtonnante et laborieuse autour de l’élément air arbitrairement associé à ladite notion par le moyen de transport du souffle (divin), se croise, portant un casque de baladeur mp3 sur les oreilles, Erwann (Rougé), dont le train pour Roscoff a du retard ; il rentre du Mexique ; écoute, il va bien… Et toi ? Réponse : Decio Pignatari, le poète concrétiste brésilien du groupe Noigandres chasse l’ennui grâce à la recherche poétique : « le poète fait du langage, en faisant le poème… Le poète est radical (du latin radix, « racine ») : il travaille aux racines du langage » (in Communication poétique, 1977… peut-on se le procurer ?) (Vérification faite de l’étymologie de « radical » : oui : l’étymon latin, + : « Radical qualifie ce qui tient à la racine, au principe d’un être, d’une chose, donc ce qui est profond, intense, absolu », Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert)

11 AVRIL 2011, dans le T.G.V. Rennes-(Valence)Marseille, s’amorce un début de réflexion sur la fabrication des poèmes en bloc qui jalonneront cette rêverie-réflexion-résidence et à la manière dont un bloc fabriqué puisse être transmis organiquement par la voix et la respiration et le souffle voire le geste lors des lectures publiques considérées comme relation organique entre le visuel de la page et l’audition de la lecture et relation organique silencieuse mais sonorisée ou ébruitée entre l’être-poète et le paraître-homme et relation organique enfin entre l’absent de la page et le présent à l’instant P de la performance ainsi comme la définit Paul Zumthor (« tenter de percevoir le texte concrètement réalisé par et dans une production sonore : expression et illocution ensemble, au sein d’une situation transitoire et unique. L’information se transmet ainsi dans un champ déictique particulier, jamais exactement reproductible, et selon des conditions variables dépendant du nombre et de la qualité des éléments linguistiques en jeu » ; « une épiphanie de la voix vive » ; « chaque performance devient par là une œuvre d’art unique, dans l’opération de la voix » (La Lettre et la voix, Le Seuil, 1987)). Dans le même T.G.V., une note proleptique ici même dont il faudra se souvenir le moment (ignoré) venu, une citation plus exactement, de Jiří Kolář (poète Évident tchèque, 1914-2002), datée de 1965 (de Literarni Noviny) : « Car je suis persuadé qu’en dehors de quelques travaux de poètes concrets – G. Rhüm et F. Mon – n’importe quel vers contemporain peut être absorbé sans difficulté spéciale par une simple phrase, que ce qui est dit dans les poèmes d’aujourd’hui peut être exprimé sans la moindre difficulté par la prose, comme le prouve Beckett dans Comment c’est, et parfois même mieux. » Erwann (Rougé) est loin maintenant. En gare de Valence, n’y a personne, mais finalement J. arrive, qui fut coincée à la borne « DÉPOSE MINUTE », ensuite, montée vers Saint-Apollinaire-de-Rias, dans le


Parc National Régional
des Monts d’Ardèche


par où souffleront des contre-vents où faire sera le centre de la pensée favorable au poïen forgé par un ouvrier verbal et façonneur sinon contre-façonneur attaché au précis du travail de l’homme en état de travail poétique et de faisance et soucieux de réaliser une impeccable « faiture » forfaisant la vieille activité de l’inspiration et le mauvais génie du novlangue. À 15 heures : réunion de travail avec J. et F. afin de. Ce ne sera reportage poétisant sur le lieu résidentiel mais restructuration d’une nécessité prime (et « air » en tant comme élément d’une activité disparue : l’inspiration poétique) insistante, et non partagée : rêverie n’est pas rêve/le poète n’est pas un rêveur/l’inspiration n’existe pas (son idée même rend la poésie i-na-dmis-sible) ; rêverie n’est pas rêve ou situation hypnagogique mais concentration des forces mentales et actives sur l’objet à reformer et transformer sans quoi rien ne serait au monde des écrits. L’inspiration, c’est l’exploitation du poète par les « « « dieux » » », l’impuissance faite homme, or, «  Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu'à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte n'est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d'eux ? » (F. Nietzsche, Le gai savoir) ; tous dieux mis au rebut de la connaissance et de la recherche ; poète en lutte contre la notion d’inspiration trop facilement attribuée au poète. La question n’est pas d’où vous vient votre inspiration, mais où le poète va-t-il chercher et comment trouve-t-il ? Il faudra renchanter le travail, poétique, le travail poétique, le faire transformateur de la langue commune en langue étrangère intrinsèque à sa propre langue, faire de la langue étrangère une langue naturelle à locuteur unique.

dimanche 17 avril 2011

Le questionnaire de Jean-Pascal Dubost

Il est un poète au nom de Jean-Pascal Dubost qui, invité en résidence d’écriture par l’association Les Rias sur les communes de Saint-Apollinaire-de-Rias et de Vernoux-en-Vivarais, arpente le territoire, marche et se questionne, tout particulièrement sur la notion d’inspiration, et aimerait recevoir votre avis sur ce sujet à travers quelques questions.

  • Que signifie pour vous le mot « inspiration » ? Quels mots lui associez-vous ?
  • D’où pensez-vous que vienne la notion d’inspiration ?
  • Un poète est-il un homme inspiré ? Pourquoi ?
  • Quelles conditions (intérieures & extérieures), selon vous, doit réunir le poète pour écrire ?
  • Y a-t-il, selon vous, d’autres catégories d’hommes inspirés ?
  • La notion de « travail » vous semble-t-elle compatible avec la poésie ? Pourquoi ?

Ce questionnaire est téléchargeable sur le site de l'association Les Rias.
Vous pouvez  le remplir en ligne et en faire une copie dans l’encadré de la rubrique  "contact" des Rias (envoi direct à la webmastrice)  ou   le remplir, sauver ou non votre réponse en PDF (ou envoyer les deux versions identifiées - la version Open Office ou word qui facilite les coupés-collés est plus pratique pour l’élaboration d’une synthèse des réponses, la version PDF permet l’authentification des réponses.)
Renvoyer à "lesrias.association@orange.fr"



samedi 16 avril 2011

Rêverie au travail

Un blog pour et autour de la Résidence de Jean-Pascal Dubost, auteur, aux Rias.

Dans le cadre du projet

"Du recueil de mémoire à l'écriture transmedia"
avec Sébastien Camboulive - photographe, vidéaste...
Alexis Chazard et ses étudiants de l'ERBA Valence-Grenoble, et la participation de Sylvette Béraud-Williams, Christian Bontzolakis et Jacqueline Cimaz aux interfaces du volet Médiations.




Un projet déjà aidé par la Région Rhône-Alpes (cadre FIACRE), le Conseil Général de l'Ardèche, pour les résidences, les municipalités de Saint-Apollinaire-de-Rias, Châteauneuf-de-Vernoux, Saint-Jean-Chambre, Saint-Julien-le-Roux... Et Véolia-Eau environnement.